Exposition collective de jeunes artistes diplômées de l'Ecole supérieure d'art Annecy Alpes.
L’exposition I say hi, you say low, You say why, I say I don’t know, présente les œuvres d’une dizaine de jeunes artistes diplômæs de l’École supérieure d’art Annecy Alpes en 2023. Elle réunit peintures, installations, vidéos et performances.
Avec les œuvres des artistes diplômæs de l’ESAAA (DNSEP Art, 2023):
Lara-Lisa Coppola, Garance Deprez, Raphaëlle Detheve, Juliette Fabert, Laure Fannière, Maxime Gay, Quentin Gilbert, Lou Lombard, Onni Majeru et Paola Mollet.
« L’exposition que vous allez / êtes en train / venez de visiter présente des œuvres d’une dizaine de jeunes artistes fraîchement diplômées de l’ESAAA (à Annecy en juin 2023). Cet ensemble nous place devant de nombreux paradoxes dont je ne vais pas, ici, démêler l’écheveau mais plutôt vous y promener, comme on visite un jardin aux sentiers qui bifurquent*.
En effet, si elles forment un groupe naturel, il est vain de chercher dans leur exposition collective un consensus conceptuel ou formel. Les œuvres présentées affichent des traits communs mais ne sauraient être réduites en un ensemble homogène. Si par certains aspects elles affirment des partis pris éthiques et / ou esthétiques tranchés, des revirements ultérieurs sont probablement à prévoir (car c’est long, une vie d’artiste).
Par conséquent, cette exposition ne doit pas être envisagée comme une chose immuable et définitive, mais plutôt comme la capture instantanée d’un ensemble de processus à l’œuvre.
S’il ne faut pas chercher à en avoir une lecture globale, alors comment envisager tout ça? Par chance, elles se sont choisi un titre (un emblème ?) en forme de boutade, une citation bricolée qui affirme d’emblée, au son du souvenir d’une musique joyeuse : “Tu dis pourquoi, je dis je ne sais pas!“. Cette formule est un avertissement: “nous œuvrons sérieusement mais ne prenez pas nos œuvres avec un esprit de sérieux. On n’est pas en train de faire une démonstration!“
Leurs trucs feignent la légèreté d’une chanson pop et charrient le poids de l’époque. L’insolence juvénile et l’acuité de la vigie s’y côtoient. Si, pour vous, des choses demeurent inexpliqués, pas de panique: C’est aussi notre cas et le leur!
Ce contre-pied, cette syncope, ce suspens n’est pas à entendre comme un refus de s’expliquer mais plutôt une volonté de laisser ouvertes des pistes de compréhension propres à chacun∙x∙e∙s d’entre vous. Aussi, je me garderais bien de dresser ici une liste de thèmes abordés dans l’exposition ou de réduire leurs pratiques à un ensemble de gestes et de positions communes. Ce qui lie ces œuvres et les artistes de ce Hello, Good bye ** est invisible. C’est dans l’influence mutuelle qu’elles exercent les unes sur les autres; c’est dans les trouvailles partagées, dans les conversations parfois anciennes qui ont laissé des traces et dans les expériences faites en commun que se trouve le lien. C’est dans la construction d’une attention mutuelle, l’accueil de la singularité de l’autre et avant tout dans la joie (comme antidote à l’âpreté du réel) que réside la clef. À l’incompréhensibilité de la vie (si je puis m’exprimer ainsi) elles répondent par la poésie (et tant pis si la perte d’informations est proportionnelle à l’emploi de métaphores et aux glissements sémantiques qu’elle provoque ***).
Cette joie, c’est faire revivre pour un petit moment le plaisir de l’atelier commun, des galères affrontées ensemble, des (inévitables) disputes et des blagues qui en disent plus que les manifestes.
Ce I don’t know n’est pas si loin d’un I would prefer not to (donner des explications)**** que je lis comme une manière d’affirmer que la perplexité est une valeur positive et que le plaisir (y compris esthétique) est dans les questions et non dans les réponses.»
Matthieu Clainchard, artiste et enseignant à l’ESAAA.
* Titre de la nouvelle éponyme de Jorge Luis Borges in « Fictions ».
** Chanson des Beatles dont le titre de l’exposition emprunte (et modifie) quelques vers.
*** cf: «L’œuvre ouverte» d’Humberto Ecco.
**** célèbre formule tirée de «Bartleby le scribe, une histoire de Wall Street» d’Herman Melville.
AUTOUR DE L’EXPO :
Vernissage : Jeudi 03 octobre 2024 à 18h30
Visites commentées octobre : Les samedis 12,19 & 26 à 14h30
Visites commentées novembre : Les samedis 9, 16, 23 et 30 à 14h30
Finissage : Jeudi 28 novembre à 18h30
Visites commentées tous publics et gratuites.
Première exposition personnelle de Manon Lefébure
Míol mór mara est la première exposition personnelle de Manon Lefébure. Ce titre, emprunté au gaélique irlandais, signifie «Géant monstres de la mer » et nous plonge dans l’univers sensible et sensoriel de l’artiste, à la croisée des arts visuels et de la narration.
Míol mór mara offre à voir et à entendre des œuvres aux médiums variés et organiques : tapisseries de laine, céramiques mais aussi des voix, qui accompagnent la visite. Depuis l’enfance et le début de ses pratiques artistiques, Manon Lefébure utilise les émotions intimes et le récit comme matière première.
Sa dernière pièce, L’île de Bermeja, a été spécialement imaginée pour notre espace d’art contemporain et sera augmentée au cours de sa résidence. Immersive, elle invite le public à s’y étendre et à participer à l’écriture de son histoire…
L’exposition de Manon Lefébure est à découvrir du 27 juin au 4 septembre. L’artiste donnera un concert-performance poétique, sous son pseudonyme « Miaule Mort », à l’occasion de sa sortie de résidence, le 27 juillet.
AUTOUR DE L’EXPO :
Vernissage : Jeudi 27 juin 2024 à 18h30
Ateliers Tufting : Mercredi 3 juillet à 14h & 15h30 & mercredi 17 juillet à 14h & 15h30
Atelier Musique : Mercredi 24 juillet à 14h & 15h30
Vernissage des ateliers et concert de l’artiste : Samedi 27 juillet à 18h
Les ateliers sont gratuits, et à partir de 10 ans.
Sur inscription aux accueils ou par email à mediateurac1@lemikado.org
Les œuvres co-créées lors des ateliers seront exposées jusqu’au 4 septembre, aux côtés des œuvres de l’artiste.
Exposition des élèves de CM1/CM2 de l’École Vallin Fier
Réflexions… De la pensée et de la lumière.
Études, recherches, expériences et jeux autour de la photographie ont permis à un collectif d’élèves de CM1/CM2 de l’Ecole Vallin Fier de cadrer, déclencher et immortaliser des instants de vie à leur tour.
Au sein de cette exposition, le fruit de leurs « réflexions » est exposé et leurs clichés, mis en scène.
AUTOUR DE L’EXPO :
Vernissage : Mardi 4 juin 2024 à 18h30
Exposition à découvrir du 27 juin au 27 juillet 2024
Entrée libre et gratuite
Du lundi au jeudi 10h-12h et 14h-17h30
Du vendredi au samedi 10h-12h et 14h-17h
Cécile Rolland et Elvira Maeder
Rêverie, douceur, vie, espoir, mondes invisibles ou sacré…
Ce sont les mots que Cécile Rolland et Elvira Maeder choisissent pour décrire ce que leur inspire le nuage, figure protagoniste de cette exposition qui montre la créature céleste en photographie, peinture, film et installations.
Qui n’a jamais levé les yeux au ciel pour y livrer ses vœux secrets, pour y confier ses craintes ou pour se sentir petit devant de la beauté de son infinité ? N U A G E pointe un comportement trivial, mais fondamentalement humain.
Pour les deux artistes, l’intuition humaine n’est pas seulement le sujet de leur travail, elle se retrouve dans leurs techniques : la peinture et la photographie intuitives. Ces méthodes nécessitent de prendre le temps de s’écouter, de poser un regard particulier sur le monde, de se laisser percevoir et surtout de s’autoriser à créer.
La photographie en noir et blanc d’Elvira Maeder est comme un retour à l’essentiel. Les installations de Cécile rappellent notre enfant intérieur.
AUTOUR DE L’EXPO :
Vernissage : Jeudi 25 janvier 2024 à 18h30, en présence des artistes
Visite commentée par les artistes : Samedi 27 janvier à 11h
Viste T-Matik : Samedi 3 février à 11h – samedi 10 février à 15h – samedi 16 mars à 15h – samedi 13 avril à 15h
Visites contées* : Mercredi 7 février à 10h30 – Samedi 9 mars à 10h30 – Mercredi 3 avril à 10h30.
Découverte de l’exposition grâce à une marionnette ou un livre, en lien avec l’exposition. Pour les enfants de 2 à 6 ans, accompagnés d’un adulte. Durée de l’animation : 30 mn.
Visites gratuites.
*Sur inscription aux accueils du Mikado ou par email à mediateurac@lemikado.org
Pour les fêtes, Le Mikado met en lumière les travaux de Pauline Carlioz (gravures), Marine Roullier (graphisme) et Elodie Tribut (dessin) pour une expo-vente poétique. Toutes trois ayant évolué entre lac et montagne, leurs démarches artistiques se rejoignent autour d’une sensibilité envers la Nature. Pauline, illustratrice de formation, crée des estampes colorées et oniriques. Marine s’inspire du quotidien pour raconter des histoires optimistes dans lesquelles chacun peut se retrouver. Quant à Elodie, artiste plasticienne engagée, sa passion pour la biodiversité se retrouve dans son obsession pour les oiseaux.
Frisson est une exposition qui réchauffe les cœurs.
C’est l’occasion d’offrir à ceux qu’on aime un petit bout d’univers artistique ou bien de l’emporter pour soi !
AUTOUR DE L’EXPO :
Vernissage : Vendredi 8 décembre 2023 à 18h00, en présence des artistes.
L’Arty Goûter (3 mini-ateliers pour découvrir l’univers des artistes !) Mercredi 13/12 de 16h à 18h
Viens fabriquer ta carte de vœux ! (& goûter de Noël) : samedi 23 décembre 2023 de 14h à 17h
Accès libre et gratuit à partir de 3 ans !
Dans le cadre du Festival des 30 ans d’imagespassages, UN NEUF NEUF TROIS est une exposition fusionnant sculptures, dessins et traces de performances, créée par 5 artistes fêtant également leur trentième anniversaire cette année. L’espace d’art contemporain du Mikado devient un espace de dialogue entre leurs différentes pratiques artistiques. Alors qu’Isamu Marsden travaille la notion d’espace, Thibault Carcassonne travaille le métal. Romane Truc explore des territoires imaginaires pendant que Rémi Cneude s’inspire du quotidien pour générer des ambiances intimes. Margaux Pinto, elle, réalise des mises en scènes dans des décors intérieurs.
L’exposition UN NEUF NEUF TROIS révèle à son tour l’effervescence artistique de la scène annécienne des 30 dernières années.
AUTOUR DE L’EXPO :
Vernissage : Mercredi 15 novembre 2023 à 18h30, avec une performance de Romane Truc et Rémi Cneude.
Les Matinales tous les samedis, pendant la durée de l’exposition, à 10h30
La Méridienne : vendredi 24 novembre 2023 à 12h30
La nocturne : jeudi 23 novembre 2023 à 18h
Visites commentées et gratuites
Nathalie Guironnet
Nathalie Guironnet est une artiste-auteur et photographe documentaire s’intéressant à la place de l’homme dans le contexte urbain. Ses photographies constituent un outil de transmission de la mémoire et du patrimoine culturel des sociétés qu’elle traverse. L’exposition Coffee Car présente une série de photographies nocturnes mettant en avant les cafés mobiles au Caire. Des coffres de voitures se transformant en minibar de fortune. À travers cet objet de mode et de reflet de la société, les Egyptiens modernisent la tradition et le lien social en se réappropriant les rues.
AUTOUR DE L’EXPO :
Vernissage : Mercredi 13 septembre 2023 à 18h30, en présence de l’artiste.
Les Matinales tous les samedis, pendant la durée de l’exposition, à 10h30
La Méridienne : vendredi 6 octobre 2023 à 12h30
Présentation : vendredi 3 novembre 2023 à 18h
Visites commentées et gratuites
L’exposition Images Croisées est l’achèvement d’un projet citoyen et participatif, en cocréation avec l’artiste Luccioni Dominique. Lors de sa résidence il a pu rencontrer les habitants du quartier mais aussi l’Ehpad La Résidence Heureuse, le GEM Attrap’Lune, ainsi que le CHRS La Cordée. En tête à tête, il a réalisé avec chaque personne des œuvres à quatre mains par le biais du collage, technique qu’il pratique depuis très longtemps.
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
Vernissage : jeudi 24 août 2023 à 18h30, en présence de l’artiste.
En marge de la réalisation d’une nouvelle œuvre monumentale sur le toit de l’Espace d’art contemporain Le Mikado, l’exposition Submersion retrace l’engagement de Diadji Diop dans l’espace public ces vingt dernières années.
Des jardins de l’Élysée à la collection du Musée national de l’histoire de l’immigration, des dizaines de ses figures ont émergé à différents endroits du monde. L’exposition met à l’honneur le processus de recherche et de production derrière les œuvres de l’artiste, d’une représentation humaine pensée comme universelle à un alter ego animal, dans un rouge toujours éclatant, symbole organique des vaisseaux, des muscles, du sang qui relie toutes les espèces.
Exposition en Résonance avec l’édition 2022 de la Biennale d’art contemporain de Lyon.
Co-commissaire de cette exposition, Barthélémy Toguo a invité cinq artistes à dialoguer avec son travail, afin de dresser une cartographie sensible de la notion de bonheur. À l’ère de l’happycratie ou l’injonction du bonheur pour tous, ces artistes questionnent, à travers leurs œuvres, notre relation culturelle aux indicateurs de plénitude. Une exposition généreuse à plusieurs voix, réunies par l’un des moteurs créatifs de Barthélémy Toguo : la célébration de la vie.
Avec les œuvres de Barthélémy Toguo (Cameroun), Doctrovée Bantsimba (Congo Brazzaville), Turay Mederic (Côte d’Ivoire), Falonne Mambu (RD Congo), Nyaba Ouedraogo (Burkina Faso), Sika da Silveira (Benin) .
Exposition en Résonance avec l’édition 2022 de la Biennale d’art contemporain de Lyon.
Événement inscrit au programme de la Biennale Traces 2022 en Auvergne-Rhône-Alpes.
En partenariat avec l’association BIND.
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
Vernissage : mercredi 16 novembre 2022 à 18h, en présence des artistes
Les Matinales : tous les samedis, pendant la durée de l’exposition, à 10h30, visite commentée. Gratuit. Exceptionnellement pas de visite commentée le samedi 10 juin !
L’Arty Hour : samedi 10 décembre 2022 à 16h (à l’occasion de l’événement Afrique en Fête) et vendredi 13 janvier 2023 à 18h, visites commentées. Gratuit, sur inscription.
Les Méridiennes : vendredi 16 décembre 2022 et vendredi 20 janvier à 12h30, visites commentées. Gratuit, sur inscription.
Au carrefour d’une préoccupation esthétique, sociale et politique, les œuvres d’Halida Boughriet s’efforcent de saisir les tensions dans les relations humaines mises en évidence par la société. Le corps est omniprésent, comme un instrument de geste poétique expérimental. Le corps, comme mémoire d’un passé. Le corps, comme dépositaire d’une histoire à raconter. Le corps, comme retour d’une identité. Et c’est précisément sur le principe de la « restitution » que l’artiste synthétise un paysage émotionnel. En référence à l’auteur Edward Said, l’artiste nous livre ici son interprétation d’un monde complexe, traversé de multiples zones de fracture.
Halida Boughriet est une artiste française et algérienne, diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et du programme d’échange de la SVA à New York en cinématographie. Jouant sur les dichotomies entre réalité et fiction, elle travaille avec différents langages artistiques influencés par les situationnistes et Fluxus dans son utilisation de la performance, de la photographie et de la vidéo.
Cette exposition rassemble des œuvres photographiques et vidéographiques présentées pour la première fois en France.
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
Vernissage : mardi 7 février 2023 à 18h30, en présence de l’artiste.
Les Matinales : tous les samedis, pendant la durée de l’exposition, à 10h30, visite commentée. Gratuit.
Les Méridiennes : vendredi 3 mars 2023, visite commentée. Après la visite, un espace est mis à votre disposition si vous souhaitez déjeuner sur place. Gratuit, sur inscription.
L’Arty Hour : samedi 11 mars à 17h, visite commentée suivie d’un thé partage et jeudi 23 mars 2023 à 18h, visite commentée. Gratuit, sur inscription.
Nucléation réunit de façon inédite les deux artistes Claude Como et Élodie Wysocki. Le dialogue de leurs œuvres est pensé comme un écosystème foisonnant où les cellules et micro-organismes de Claude Como, irréellement augmentés, permettent au spectateur de pénétrer une végétation sublimée, que l’on peut toucher, caresser. Face à cette prolifération biologique, Élodie Wysocki s’attelle, elle, à questionner les formes de vies jalonnant l’histoire des Hommes, sous des formes folkloriques, par lesquelles la figure féminine est questionnée, voire réhabilitée.
Des oeuvres envahissantes, tactiles, viscérales, libres, qui interrogent le rapport de l’humanité à la nature.
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
Vernissage : mecredi 12 avril 2023 à 18h30, en présence de l’artiste.
Les Matinales : tous les samedis, pendant la durée de l’exposition, à 10h30, visite commentée. Gratuit. Exceptionnellement pas de visite commentée le samedi 10 juin !
Les Méridiennes : vendredi 21 avril 2023 à 12h30, visite commentée. Après la visite, un espace est mis à votre disposition si vous souhaitez déjeuner sur place. Gratuit, sur inscription.
L’Arty Hour : samedi 13 mai à 16h, visite commentée suivie d’un goûter partagé. Gratuit, sur inscription.
Durant tout l’année les élèves du parcours d’éducation artistique et culturelle ont eu la chance de découvrir des artistes venus d’univers différents. Ils ont pu ensuite réaliser leurs propres créations et les exposer pendant 2 semaines. Cette exposition est aussi l’occasion pour eux d’endosser le rôle d’artiste le temps de quelques jours.
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
Vernissage : mardi 27 juin 2023 à 17h
Luccioni Dominique fait des collages depuis l’âge de 10 ans. Il fait aussi des cuillères en bois et des bijoux. Des sculptures et des poèmes. Du surf et de la vigne. Il aime les images, les matières, les éléments et les assemblages. Il vit aujourd’hui entre la Corse et les Landes et joue avec poésie des géographies où transparaissent nos liens aux lieux, aux imaginaires et aux rêveries.
À travers ses collages, il cultive l’harmonie des contraires et des complémentaires.
Et nous confie comme une comptine-manifeste ce petit texte :
Le feu dans le bois
Le bois dans l’eau
L’eau dans la terre
La terre dans l’air
L’air dans l’esprit
Et l’esprit dans la chair
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
Vernissage : jeudi 13 juillet 2023 à 18h30, en présence de l’artiste.
Les Matinales : tous les samedis, pendant la durée de l’exposition, à 10h30, visite commentée. Gratuit.
Désobéissant aux modes, aux courants et aux marchés, Lucas Grandin peint pour dire. Une peinture narrative, envisagée comme un voyage intérieur teinté d’optimiste.
Un langage silencieux qui se faufile dans une jungle faussement festive, une traversée nord-sud mêlant constat post-colonisation, critique d’une quête consumériste et de la glorification des apparences, avec pour fil conducteur le macabo, plante chérie par l’artiste, très peu considérée mais pourtant consommée quotidiennement dans les régions d’Afrique dans lesquelles il intervient.
Loin d’une rupture avec son travail d’installation, cette peinture vient, au contraire, consolider le propos et la démarche artistique et sociale de Lucas Grandin : essayer d’être un humain et de le comprendre.
Épars rassemble Sabine Delahaut et Adel Bentounsi, deux lignes omniprésentes qui illustrent des questionnements sensibles sur le rôle de l’individu dans l’espace social.
À travers une concrétion de fragments, les certitudes liées à notre mémoire collective et notre histoire culturelle sont déconstruites, et cette rencontre, entre dessins et gravures, livre les détours intimes d’une quête identitaire sublimée et multipliée, et celles de sa chute.
Un cheminement clair-obscur à travers l’opposition de teintes, de timbres, de noirs, de blancs, et de leurs transformations.
Ici(s) fait appel aux mémoires et aux objets qui déterminent un lieu, une appartenance, une identité.
Les vidéos de Pauline Boucharlat, issues d’entretiens menés entre 2019 et 2021 avec des résidents des quartiers des Teppes et de Novel à Annecy sont regroupées sous le projet Ma chanson. La chanson est l’un des marqueurs de l’histoire, miroir des sociétés, réplique de leur évolution. Elle traduit l’intime mais aussi les coups de colères révolutionnaires. Elle console, elle vilipende, elle interroge. Elle nous rentre dans la tête pour y demeurer et traverser les générations, elle est au cœur de notre civilisation.
Khalifa Ababacar Dieng, par les représentations d’un unique objet du quotidien, la chaise, interroge le temps partagé, et sollicite, par une figure devenue solitaire, un moment de pause et de réflexion propice à définir ce qui permet à chacun de se sentir chez soi, à l’intérieur de soi.
AUTOUR DE L’EXPOSITION :
Vernissage : jeudi 16 septembre 2021 à 18h30
Journées européennes du Patrimoine : samedi 18 septembre 2021 à 10h et 15h, visites commentées, suivies de visites du quartier Novel-Teppes. Gratuit.
Les Matinales : samedi 9 octobre 2021 à 10h30, visite commentée. Gratuit.
Les Méridiennes : vendredi 29 octobre 2021 à 12h15, visite commentée suivie d’un repas partagé. Gratuit, sur inscription.
Pass sanitaire (à partir de 18 ans) et port du masque obligatoires.
Exposition dévoilée en ligne du 15 avril au 19 mai 2021
Exposition ouverte au public du 19 mai au 30 juin 2021
Barbara Schroeder transfigure les résurgences d’un monde souterrain, fragilisé par notre négligence vis-à-vis des choses simples, et qui continue pourtant de porter la vie.
Barbara Schroeder
Cultiver la terre
Telle une archéologue, Barbara Schroeder explore les couches géologiques afin d’en révéler les secrets et la beauté. Son travail, qu’il soit sculptural, pictural ou performatif, creuse la nature dans une logique intuitive et instinctive, proposant des œuvres poétiques et esthétiques. Grâce à ses pièces aussi délicates que vibratoires, Barbara Schroeder offre au spectateur un nouveau regard sur le monde, élevant le cycle de la vie et ses formes primordiales au rang d’œuvre d’art.
Barbara Schroeder a quitté son Allemagne natale à la fin de son adolescence pour élire domicile en Gironde, plus précisément à Teuillac. Ici, la lumière se fait généreuse, la nature abondante et la verdure foisonnante. Sans renier son pays d’origine et l’influence durable qu’il a sur sa production, la campagne devient son sujet de prédilection, lui permettant un exercice de la couleur et une expérience de la prolifération qu’elle partage volontiers avec le public. Cette double culture franco-allemande est une constante dans son travail ; la terre nourricière, source infinie d’inspiration, permet à l’artiste de proposer une œuvre à la fois protéiforme et poignante, faisant la part belle aux savoirs ancestraux et artisanaux, tout en célébrant la vie sous toutes ses formes. Fortement marquée par la chute du Mur de Berlin et en clin d’œil aux couleurs terreuses et expressionnistesde Vincent Van Gogh, à la douce poésie du monde agricole de Jean-François Millet, aux collages obsessionnels de Kurt Schwitters, mais aussi aux matériaux bruts et naturels de Joseph Beuys, Mario Merz ou encore Giuseppe Penone, l’œuvre de Barbara Schroeder résonne avec détermination et justesse dans un monde globalisé et effréné, nous invitant à ralentir, à prendre le temps et à faire l’expérience de la contemplation. Selon ses propres mots : « chaque tableau est le paysage d’un instant ».
Ainsi, la pomme de terre, objet sans prétention et sans réel intérêt plastique au premier abord, devient objet de curiosité tout en rondeurs. Réinventée en porcelaine blanche, « la matière de l’humilité » selon les dires de l’artiste, elle épouse la forme de la cellule originelle et évoque la pureté, mais aussi la patience, à travers des mises en scènes en extérieur comme en intérieur, en photographie comme en vidéo. Par le biais de cheminements et de formes tout en symbole, ses installations en porcelaine tentent de réinscrire durablement l’Homme dans la nature. Rappelant également les Kartoffelsteine, ces monuments érigés en Allemagne en hommage à la pomme de terre pour son rôle indispensable en temps de famine, l’artiste nous laisse entrapercevoir la multiplicité de lectures possibles face à son œuvre. Ainsi, « la pomme de terre serait la loupe qui entraine le regard vers l’intérieur de la terre ».
De la même manière, l’artiste s’empare d’un autre phénomène naturel et en propose une vision séduisante et étonnante. Partant du champignon et de son mycélium – ses filaments souvent invisibles et souterrains qui créent un véritable réseau neurologique de la nature, appelé également le Wood Wide Web – elle traduit sous forme plastique cette interconnexion indispensable et bienveillante, fondement du vivant. Se référant à des organismes végétaux, animaux, fongiques ou bactériens qui transforment la matière organique en décomposition, elle suggère, à travers ses toiles, ses dessins ou encore ses installations, un inévitable renouvellement de notre environnement et une interdépendance essentielle entre les différents organismes vivants.
C’est lors d’une résidence récente à Accous, dans les Pyrénées Atlantiques, qu’elle fait la rencontre d’un vacher et exploite les bouses de vache comme matériau artistique susceptible de parler à la fois de transhumance et de migration, tout en faisant écho à l’histoire d’un terroir et aux vestiges des voies romaines qui traversaient autrefois la fougère. Façonnant des formes simples, ajoutant sporadiquement des pigments pour obtenir différentes teintes, Barbara Schroeder nous offre une œuvre éphémère et puissante de Land Art.
C’est somme toute avec un optimisme non dissimulé que l’artiste produit un travail affirmant son plus profond respect pour le monde agricole et plus largement, la sphère du vivant. À travers une œuvre éclectique et foisonnante, et dans les mots du poète Paul Éluard qui l’accompagne régulièrement, elle invite le spectateur à élever le regard, vers la « verdure du ciel ».
Barbara Schroeder est née en 1965 à Clèves, en Allemagne. Elle vit et travaille à Teuillac, en Gironde. Elle est diplômée d’une maîtrise d’Arts Plastiques et est titulaire d’un DEA de l’Université de Bordeaux Montaigne. Chevalier des Arts et des Lettres, elle expose en France comme à l’international (Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Guatemala…) et ses œuvres ont intégré de grandes collections publiques et privées.
Alice Cavender
Responsable des expositions au CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux
Barbara Schroeder « Au centre de leur ombre », 2021
Toile libre inspirée du monde racinaire.
Barbara Schroeder « Vue d’en bas », 2021
Dessins préparatoires sur toile libre inspirés des détails de réseaux racinaires, tous encadrés.
© Barbara Schroeder
Barbara Schroeder « Vers la verdure du ciel fixe », 2021
Petites études de racines sur carton d’école, non encadrées.
Barbara Schroeder, « Fleurs de terre » et « Nanares », 2021
Sculptures en porcelaine.
Les artistes sont invitées à revisiter, décrire, découvrir, détailler, prélever les anciennes serres d’Annecy et retracer plastiquement une histoire sous forme d’installations, de sculptures, de cheminement, de balades contée, de photographies, de films, de performances… avant qu’elles ne soient détruites. Les thématiques traversées sont la germination, la mémoire, l’histoire, la nature, le cycle de la vie, la vie, le passage du temps, le témoignage
Laure Maugeais
« La clairière », 2020
Cyanotype sur verre
« J’arpente l’espace. J’observe. J’écoute. Puis j’embarque : je prélève châssis et plaques de verre des couches des serres. Je m’approche. Je collecte et cueille des plantes, sauvages et cultivées. Choisissant la technique cyanotype, je deviens jardinière dans mon labo où je coule une solution photosensible sur ces verres nettoyés, j’utilise les UV pour faire pousser mes idées et révéler alors une présence commune. »
Laure Maugeais
Pièce crée à partir de prélèvements sur le site des anciennes serres municipales d’Annecy, pour l’exposition.
Zoom sur cyanotype
« L’Achillée millefeuille – l’herbe aux charpentiers –
> Terrain : je pousse aux bords des chemins, des terrains sablonneux, secs.
> Histoire : Pendant la guerre de Troie, j’aurais été une alliée d’Achille pour soigner les plaies
> La maîtresse du sang : je calme les saignements et les coupures. J’amène alors équilibre et harmonie.
Regarde moi avec le cœur, en toute transparence, je te montrerai qui je suis, ce que nous sommes. Ensemble.
Dans le vivant. »
© Laure Maugeais artiste visuelle formée en herboristerie.
Zoom sur cyanotype
« La Giroflée
> Terrain : je pousse aux abords des murs, sur des sols arides
> Histoire : Charlemagne m’aurait aimée pour mon parfum. Dans la Grèce antique, j’aurais été employée comme détersive, nettoyante.
> Diurétique et cardiotonique, je renforcerais les battements de cœurs, et, l’anxiété.
La présence de cheirotoxine demande une grande prudence dans ma consommation.
Regarde moi avec le cœur, en toute transparence, je te montrerai qui je suis, ce que nous sommes. Ensemble.
Dans le vivant. »
© Laure Maugeais artiste visuelle formée en herboristerie.
Radina Stoïmenova
« La mémoire des objets résiste dans les lieux sûrs », 2020
Broderie sur bâche.
Installation créée à partir d’une bâche provenant des anciennes serres municipales d’Annecy.
« Il est difficile de garder le souvenir précis d’un lieu. Certains recoins se mettent toujours à flotter avant d’autres, mettant le reste dans le flou de la mémoire. Des détails s’estompent, d’autres (des faux) apparaissent, les remplacent. Bien que vif, un souvenir est sélectif et trompeur. Ayant connu un lieu sous un angle particulier on ne lui connaît qu’une utilité précise dans laquelle il reste figé, s’éloignant de la réalité. Je m’intéresse justement à l’interstice, au laps de temps où un endroit s’égare, reste sans fonction et s’ouvre à une multitude de possibles fonctions. Un jardin devient donc une forêt, une jungle, un labyrinthe. »
Radina Stoïmenova
Bernard Margueret, jardinier des serres municipales d’Annecy
« Le clou solitaire, ou la solitude du clou », 2020
C’est à l’initiative de Bernard et sous son oeil bienveillant que les artistes Laure Maugeais et Radina Stoïmenova ont été invitées à visiter et à créer à partir du site des anciennes serres municipales.
À son tour, Bernard a proposé une création réalisée à partir d’éléments prélevés sur ce site.
Après trois éditions de BIND images contemporaines à Dakar, ce programme initialement dédié au dessin contemporain présente en France sa première exposition collective, avec pour toile de fond les paroles du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty ; Le destin de l’image, le destin du vent, le destin d’un homme, le destin d’un souffle, le destin d’un sentiment, le destin d’une cause, c’est là où va le vent.
Figure centrale de cette exposition, le radeau fait écho au naufrage de la frégate Méduse peint par Géricault, en juillet 1816, au large de la Mauritanie, et de son radeau de fortune sur lequel s’entassèrent près de cent cinquante naufragés, dont moins de quinze survécurent.
Une réflexion poétique sur l’exil qui s’inscrit dans le programme de la Biennale Traces en Rhône-Alpes 2020.
Avec les artistes : Danielle Berthet, Lucie Deschamps-Naji, Adad Hannah, Kamel Yahiaoui, Yvanovitch Mbaya, Liess Vergès.
Dessins et installations.
Commissaire d’exposition : Amandine Tochon
Avec la participation d’imagespassages.
Découvrez ci-dessus les photos de la préparation de l’installation « La mer des tyrannies » de Kamel Yahiaoui, œuvre créée spécialement pour l’exposition » Souffles ».
Découvrez les œuvres de nos artistes :
Yvanovitch Mbaya
10 dessins sur papier, 2020
Encre de chine, marc de café et stylo
30 x 42 cm
Image 1 :
Kamel Yahiaoui
Série de 4 dessins, 2020
Technique mixte sur papier Arches
56 x 77 cm
Images 2 :
Kamel Yahiaoui et Lucie Deschamps-Naji
Images 3 et 4 :
Danielle Berthet
Gorée I, Gorée II, Gorée III
Estampes sur intissé, 80 x 250 cm
Images 5 et 6 :
Lucie Deschamps-Naji
« Racaille II », 2020
Technique mixte sur papier
150 x 170 cm
Images 1 à 4 :
Kamel Yahiaoui
« Mémoires en cage », 2020
Image 5:
Kamel Yahiaoui
« L’Homme manuscrit », 2017
Technique mixte sur papier Arches
56 x 77 cm
Lucie Deschamps-Naji
Carnets de Casablanca, 2018
Série de dessins sur 5 carnets dépliables, Encre sur papier
21 x 130 cm
Liess Vergès
« Narcisse Corporated , une économie de la chair », 2020
Kamel Yahiaoui
« La mer des tyrannies », 2020
Installation in situ.
Adad Hannah
« The Raft of the Medusa », (Saint-Louis 2), 2016
Vidéo présentée par imagespassages.
Plongez vous virtuellement dans cette exposition via cette vidéo en 360°
N’hésitez pas à mettre la vidéo en pause et déplacer votre souris afin d’apercevoir les différentes œuvres et apprécier la scénographie.
Cette exposition est pensée comme un espace d’échanges et de dialogues, proposant aux visiteurs une rencontre intime avec les artistes, leur travail et leur histoire. Elle met en écho diverses formes de récits, témoignages, légendes, fables familiales et explore la notion de transmission. Le monde de l’humain se définit par sa capacité à transmettre et à s’approprier des expériences toujours nouvelles, et donc à se transformer lui-même. Pourtant, de nombreuses situations peuvent créer des disjonctions, des oublis, des brèches dans ce processus de passage qui vont néanmoins se révéler être des espaces d’appropriation et de création notamment pour les artistes.
Vernissage : Jeudi 17 septembre à 18h30
Vidéos et installations, par imagespassages.
Avec les artistes : Jenny Feal, Pauline Horovitz, MAKITA, Valérie Mréjen, Ed Pien, Eugénia Reznik, Antoine Pérez
Commissaire d’exposition : Pauline Boucharlat
Les petits Dej’: Visite ludique accompagnée d’un petit déjeuner, samedi 19 septembre à partir de 10h30. Gratuit. Place limitées, sur inscription au 04 50 57 56 55. Tout public.
Les goûters-lectures de l’Arteppes : Visite ludique accompagnée d’un goûter et lecture en collaboration avec la Médiathèque de Novel mercredi 14 octobre 2020 à 16h. Gratuit, sur inscription au 04 50 57 56 55. En famille.
Les Matinales de l’Arteppes : Visite commentée, samedi 17 octobre à 10h30. Gratuit, entrée libre.
Les Nocturnales :
« La concordanse c’est le sel de la vie du sauvage, ce qui rend passionnante son aventure sur terre. (…) Un anthropocentrisme de la symbiose. »
Guillaume Logé, Renaissance sauvage
« Enlaçant ton ombre dans un rêve
mes os se courbaient comme des fleurs »Alejandra Pizarnik, Approximations, Bueno Aires 1956-1958
Concordanse sauvage est ce dialogue sensible qui se danse entre le monde animal et le végétal. Bercée par les courbures délicates d’une nature perpétuellement en mouvement l’exposition se vit et se dévoile, avec harmonie, à travers l’univers de deux femmes artistes, Karine Bonneval et Sarah Battaglia.
L’os inséré par la présence du fagot en céramique, fait le lien entre végétal et êtres vertébrés.
Dans mon imaginaire l’os est présent en forêt, en sous-sol, il fait le lien avec le royaume végétal.Sarah Battaglia
Les plantes ont une manière d’être au monde différente de la nôtre. Comment bouger avec elles ?
Comment être à l’écoute de ce qui se passe autour de nous, mais aussi sous nos pieds ?Karine Bonneval
Vernissage en présence des artistes : jeudi 12 mars 2020 à 18h30
Les goûters-lectures de l’Arteppes : Visite ludique guidée par un jeu de cartes, accompagnée d’un goûter et d’une lecture, en collaboration avec la Médiathèque de Novel, mercredi 25 mars 2020 à 16h. Gratuit, sur inscription au 04 50 57 56 55. En famille.
Les Matinales de l’Arteppes : Visite commentée accompagnée d’un thé ou d’un café, samedi 4 avril 2020 à 10h30. Gratuit, entrée libre.
Les Nocturnales de l’Arteppes : Visite commentée en soirée, jeudi 9 avril 2020 à 19h. Gratuit, entrée libre.
Les petits Dej’ de l’Arteppes : Visite ludique guidée par un jeu de cartes, accompagnée d’un petit déjeuner, samedi 11 avril 2020 à 10h30. Gratuit. Place limitées, sur inscription au 04 50 57 56 55. Tout public.
Suite au confinement, l’exposition Concordanse sauvage n’a été accessible au public que quelques jours. Nous vous proposons cependant de la découvrir dans une version virtuelle à travers les clichés des œuvres de Karine Bonneval et Sarah Battaglia :
Sculptures, installation, photos, autour du thème de la défragmentation.
Une seconde lecture consisterait à s’extraire des limites qui définissent le réel : Par delà la vision d’une construction et/ou d’une déconstruction, d’une apparition comme d’une disparition, serait-il imaginable d’atteindre une certaine félicité de l’esprit et d’interpréter l’existence à l’écart de nos préjugés, de nos vérités, de nos croyances… simplement avec poésie ?
Vernissage : jeudi 16 janvier 2020 à 18h30
Les petits Dej’ de l’Arteppes: Visite ludique guidée par un jeu de cartes, accompagnée d’un petit déjeuner, samedi 25 janvier 2020 à partir de 10h30. Gratuit. Place limitées, sur inscription au 04 50 57 56 55. Tout public.
Les goûters de l’Arteppes : Visite ludique guidée par un jeu de cartes, accompagnée d’un gouter mercredi 29 janvier 2020 à 16h. Gratuit, sur inscription au 04 50 57 56 55. En famille.
Les Matinales de l’Arteppes: Visite commentée accompagnée d’un thé ou d’un café, samedi 8 février 2020 à 10h30. Gratuit, entrée libre.
Les Nocturnales de l’Arteppes: Visite commentée en soirée, jeudi 13 février 2020 à 19h. Gratuit, entrée libre.
Annecy-Lyon-Nîmes. Un centre d’art, une galerie associative, une galerie privée, deux écoles supérieures d’Art… Trois expositions pour faire et parler peinture en 2019 ! Hors des sentiers battus, une toute jeune génération d’artistes décomplexés. La peinture traverse leur pratique, en occupe une place prépondérante ou sert d’axe à leurs questionnements.
Peindre !
La peinture traverse les catégories, les fertilise et s’en nourrit. Elle ne représente plus le paysage, elle est paysage. Elle réinvente chaque fois son propre espace et son propos. Réactualise en permanence son vocabulaire et ses modes d’existence. Sa capacité à assimiler les autres techniques est puissante. Tous les possibles coexistent, de la peinture dans le cadre à celle sur le mur ou dans l’espace, du tableau à l’installation, de la peinture matière à la peinture dématérialisée, de la toile à la tablette…
Question de medium ou de posture, elle est à la croisée d’une histoire longue et verticale qui mène au déploiement horizontal maximal actuel. Elle est profondeur et surface, plan, objet et espace, abstraction et image. Elle aborde tous les domaines, déborde toutes les définitions, se performe aussi, se ramasse ou se déploie.
Aujourd’hui la peinture n’a rien à prouver, elle revendique son entière liberté et s’affirme dans la richesse et la diversité de langage des peintres.
Les artistes : Coralie Sanchez, Valentin Nicot, Adeline Margueritte, Nicolas Weber, Lys Constant, Soo Young Kwon (ESAAA), Kevin Hoffman, Flora Bongiovanni, Sarah Saint-Val, Juliette Bentahar, Romuald Guiboux (ESBAN).
Hors Pistes est un projet initié par l’ESAAA, et l’ESBAN en partenariat avec le Réseau Peinture, Le Mikado MJC Centre Social, la Galerie Regard Sud et la Vigie -art contemporain. Il est intégré au volet Résonance de la 1e Biennale de Lyon.
Le Site du projet Hors Pistes.
Vernissage : jeudi 24 octobre 2019 à 18h30
Les Matinales de l’Arteppes : Visite commentée autour d’un thé ou d’un café, samedi 9 novembre 2019 à 10h30. Gratuit, entrée libre.
Les goûters de l’Arteppes : Visite ludique guidée par un jeu de cartes, suivie d’un goûter mercredi 13 novembre 2019 à 16h. Gratuit, sur inscription au 04 50 57 56 55. En famille.
Les petits Dej’ de l’Arteppes: Visite ludique guidée par un jeu de cartes, accompagnée d’un petit déjeuner, samedi 23 novembre à 10h30. Gratuit. Place limitées, sur inscription au 04 50 57 56 55. Tout public.
Conférence : « Paysage, peinture, au delà du cadre » par Pauline Lisowsky, jeudi 28 novembre 2019 à 19h. Gratuit, entrée libre.
Les Nocturnales de l’Arteppes : Visite commentée jeudi 5 décembre à 19h. Gratuit, entrée libre.
Exposition collective
Vidéos. Exposition proposée par images passages en résonance avec la biennale de Lyon.
L’art, la société, le paysage, sont des créations de l’homme. Cette exposition, à l’encontre des clichés, sera un espace pour interroger le monde actuel à travers des œuvres d’artistes de l’image en mouvement, qui ne sont pas des représentations.
Comment les artistes d’aujourd’hui s’en emparent, quelle vision en donnent-ils, comment le spectateur/visiteur se l’approprie.
L’objectif est de faire se rencontrer la création d’aujourd’hui avec le public qui vit dans un monde fait d’images et de sons, de mouvement à des formes qui en sont l’expression.
Vernissage : Mercredi 11 septembre 2019 à 18h30
Les Matinales de l’Arteppes : Visite commentée, samedi 14 septembre 2019 à 10h30. Gratuit, entrée libre.
Les goûters de l’Arteppes : Visite ludique guidée par un jeu de cartes, accompagnée d’un goûter mercredi 2 octobre 2019 à 16h. Gratuit, sur inscription au 04 50 57 56 55. En famille.
Les petits Dej’: Visite ludique guidée par un jeu de cartes, accompagnée d’un petit déjeuner, samedi 12 octobre à partir de 10h30. Gratuit. Place limitées, sur inscription au 04 50 57 56 55. Tout public.
Les Nocturnales : Visites commentées par imagespassages les jeudis 19 et 26 septembre, 3 et 10 octobre 2019 à 19h. Gratuit, sur inscription au 04 50 57 56 55.
Finissage : jeudi 17 octobre 2019 à 18h30.
Martin Cherel est un artiste plasticien qui met en relation l’art et le sport, en détournant leurs codes. Années après années, cette relation s’est affinée, devenant de plus en plus politique : jeux d’alliances, jeux financiers, jeux médiatiques.
Aujourd’hui sa réflexion s’est emparée du sifflet, objet symbole de l’autorité de l’arbitre. Dans un monde de sifflets, Ouïsol et son alter ego Norman nous invitent à regarder sans fard ce qui fait société. Ouïsol nous interroge sur notre capacité à développer notre libre arbitre. En deux mots : comment s’autoriser ?
Vernissage : jeudi 23 mai 2019 à 18h30
Visite commentée : samedi 15 juin 2019 à 10h (gratuit)
Visite en famille suivie d’un goûter : mercredi 19 juin 2019 à 16h (gratuit sur inscription au 04 50 57 56 55)
Punctum Remotum met en place une exposition collective, présentant les oeuvres de Sandy Avignon, Jean-Yves Camus, Alexandre Del Torchio, Sébastien Lacroix et Beat Lippert.
territoire.s augmenté.s évoque de nouvelles zones terrestres connectées et enrichies aux limites floues et paradoxales. Les artistes investissent l’espace de l’Arteppes avec différentes installations et réinterprète « l’espace géographique » dans sa dimension cartographique, géologique, scientifique et humaine.
Vernissage : jeudi 21 mars 2019 à 18h30
Visite en famille suivie d’un goûter : mercredi 3 avril 2019 à 16h (gratuit sur inscription au 04 50 57 56 55)
Visite commentée : samedi 6 avril 2019 à 10h (gratuit)
Emilie Renault et Ghislain Botto nous proposent une installation mêlant passé et présent, mémoires et regards, le projet assemble des traces de la ville et tisse les trajectoires si diverses de quelques-uns de ses habitants.
Vernissage : jeudi 17 janvier 2019 à 18h30
Visite en famille suivie d’un goûter : mercredi 30 janvier 2019 à 16h (gratuit sur inscription au 04 50 57 88 51)
Visite commentée : samedi 9 février 2019 à 10h (gratuit)
Visite d’exposition et récolte d’histoires en présence de l’artiste Emilie Renault : jeudi 28 février 10h-12h et 14h-18h (gratuit sur inscription au 04 50 54 56 55)
GRÉGORY LASSERRE & ANAÏS MET DEN ANCXT
Du 26 novembre au 22 décembre 2018
Les créations singulières du couple d’artistes Grégory Lasserre & Anaïs met den Ancxt prennent forme à travers diverses expressions : installations interactives, art plastique, art numérique, art sonore, performances collectives… En distillant la technologie numérique, ils en font ressortir des essences de rêve et de poésie, ils en utilisent ainsi la partie vivante, sensible, voire fragile.
Ils développent la notion d’interactivité, par laquelle l’œuvre existe et évolue grâce aux relations corporelles et sociales des spectateurs. Ils réalisent d’étonnante hybridations entre technologies et éléments vivants ou naturels (végétaux, humains, eau, bois, pierres…). La plupart de leurs œuvres interactives perçoivent diverses relations invisibles entre les corps et l’environnement. Ils rendent sensibles les variations énergétiques infimes des êtres vivants, en proposant des mises en scène interactives où les spectateurs partagent des expériences sensorielles extraordinaires.
Vernissage : jeudi 29 novembre 2018 à 18h30
Visite commentée : samedi 8 décembre 2018 à 10h (gratuit)
Visite en famille suivie d’un goûter : mercredi 5 décembre 2018 à 16h (gratuit sur inscription au 04 50 57 88 51)
REMI DAL NEGRO, JOHANNA PERRET, XAVIER BRANDEIS
Pour cette première exposition de saison, l’Arteppes invite Rémi Dal Negro, Johanna Perret et Xavier Brandeis à traverser la notion de temps. Le temps qu’il fait, le temps qui passe. Saisons, changements climatiques, empreintes de l’Homme sur les territoires, pollution, sont autant de problématiques soulevées par cette exposition à la fois poétique et poignante.
Rémi Dal Negro, sculpteur sonore et compositeur visuel, révèle les flux du quotidien et capture les bruits de l’indicible au gré des saisons.
C’est non sans un certain romantisme que Johanna Perret nous offre la contemplation d’une nature à la frontière de la disparition, perdus dans une brume évanescente les paysages de pollution ne trahissent pas à première vue la dualité de leur nature.
Xavier Brandeis, plasticien éclectique, décline, lui, sobrement, la dualité entre l’Homme et la Nature.
Vernissage : jeudi 27 septembre 2019 à 18h30
Visite commentée : samedi 13 octobre 2019 à 10h (gratuit)
Visite en famille suivie d’un goûter : mercredi 10 octobre 2019 à 16h (gratuit sur inscription au 04 50 57 88 51)
LE MIKADO
Espace d’art contemporain Le Mikado
Site Teppes
Place des Rhododendrons
74000 Annecy
04 50 57 56 55
rsac@lemikado.org
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Horaires (en période d’exposition) :
Du mardi au jeudi : 10h-12h et 14h-17h30
Du vendredi au samedi : 10h-12h et 14h- 17h
Fermetures exceptionnelles :
Bus : ligne 4, arrêts Anémones ou Plaine Edelweiss